Dans les profondeurs de l’histoire sénégalaise, la saga des Ndiaye du Sine débute avec Amacodou Ndiaye fils de Birima Diogop au 17e siècle.

Originaire du Saloum, Amacodou quitte ses terres pour s’établir dans le Sine, posant ainsi les premières pierres d’un héritage monumental.

 

Dans les chroniques anciennes du Sine, s’inscrit l’histoire d’amour et de destin entre Mbagne Ndombour Ndiaye et la Linguère Gnilane Faye. Mbagne Ndombour, fils aîné et fier héritier d’Amacodou Ndiaye, uni son cœur et son âme à ceux de la Linguère Gnilane Faye, une femme d’une grâce et d’une dignité inégalées.

 

De leur union sacrée naissent quatre enfants, tels des étoiles filantes destinées à illuminer le ciel de leur peuple et à sculpter l’histoire de leur lignée royale :

  • Waldiodio Ndiaye (1695-1712), un souverain précoce et visionnaire,
  • Samba Labdou Ndiaye (1712-1732), un leader charismatique et sage,
  • Biram Pathé Gnilane Faye Ndiaye (1732- 1749), un stratège et protecteur de sa famille,
  • Reine Codou Ndiaye, incarnation de la grâce et de la dignité, une perle rare dans le royaume du Sine.

 

Au sein de l’illustre famille des Ndiaye du Sine, la lignée de Walidiodio se démarque, une lignée qui a vu naître des figures remarquables : Djimit, Biram Pathé Mingué, et Lat Grand Bigué Mbodj.

Chacun de ces fils, porteur d’une parcelle de l’héritage familial, a tracé son propre chemin dans l’histoire.

Djimit, l’aîné, était particulièrement marqué par son héritage. Homme de foi et de conviction, il cherche à renforcer les liens spirituels de sa famille. Dans sa quête, il se tourne vers Mame Marame Mbacké, un marabout vénéré et figure spirituelle de grande envergure. Ainsi de l’union entre Djimit et la princesse Coumba Ndiaga nait le roi Biram Paté Coumba Ndiaga 1772-1789 avec la benediction de Mame Marame Mbacké

Recevant les bénédictions de Mame Marame Mbacké, Djimit adopte le nom de Mbacké, un acte qui symbolise la fusion de la noblesse terrestre avec la grâce divine. Cette adoption du nom Mbacké n’est pas seulement un changement de nom, mais aussi un renforcement de la stature spirituelle de toute la famille.

 

Biram Pathé Mingué et Lat Grand Bigué Mbodj, frères de Djimit, poursuivent également l’héritage familial, chacun contribuant à sa manière au tissu riche et complexe de l’histoire des Ndiaye. Leur vie, entrelacée avec celle de Djimit, forme un chapitre vibrant dans le récit de la famille.

 

Dans les annales de l’histoire des Ndiaye, s’inscrit le récit fascinant de la lignée de Samba Labdou Ndiaye, un récit tissé de personnalités marquantes et d’événements significatifs. Samba Labdou, le patriarche vénérable, a laissé derrière lui une descendance remarquable, héritière de qualités exceptionnelles.

Parmi ses fils, se distingue Amacodou Khare, connu pour sa sagesse et son leadership, des traits hérités de son père. Son enfant, Lat Grand Khorga, s’est uni à Linguere Sanou, formant un couple qui rayonnait d’influence et de respect.

Ensemble, ils donnent naissance à Ndam Sanou, qui épouse la Linguère Code Ndiaye Socé. De cette union naît le Roi Mbacké Fa Mak (1883- 1885), un souverain sage et éclairé, perpétuant l’héritage royal avec fierté et intégrité.

Woula Sanou, frère de Ndam Sanou, s’unissant à Linguère Goume Fa Ndep, voit naître trois filles extraordinaires, les célèbres trois linguères : la Linguère Mbacké Fa Mak, la Linguère Mbacké Feu Ndep et la Linguère Mbacke Sori. Ces femmes, chacune avec sa propre force et son

 

propre destin, jouent un rôle crucial dans l’histoire de notre famille.

La Linguère Mbacké Fa Mak devient la mère du Roi Mahecor Diouf (1924-1969), tandis que Mbacké Fa Ndep est honorée d’être la mère de Cheikh Mandiogou Ndiaye Lonka, mon grand-père.

Un autre descendant de Samba Labdou, Walidiodiocoura Bissane, engendre Biramandougou. Celui-ci devient le père de Lat Grand Kotap, un héros de la guerre de Thioutioune. Lat Grand Kotap, avec ses fils Samba Gnilane et Samba Code Diouf, laisse derrière lui une descendance remarquable, y compris le roi Mbacke Feu Ndep et Amandiogou, mon arrière-grand-père paternel.

 

Dans l’ancien royaume du Sine, se déroule le règne légendaire de Biram Pathé Gnilane Faye Ndiaye, un roi dont le nom résonne encore dans les échos de l’histoire. Son règne est marqué par la naissance de plusieurs enfants, chacun porteur de la flamme de l’héritage royal et de la grandeur de leur lignée.

Parmi ces enfants, se distingue Samba Sigue Ndiaye, un homme de valeur et de conviction, connu pour sa droiture et son leadership. Guineba Ndiaye, avec son esprit perspicace et clairvoyant, est le miroir de la sagesse et de l’intelligence. Et Mbegane Fouda, visionnaire et bâtisseur, porte en lui l’avenir et l’espoir de sa famille.

Samba Sigue Ndiaye, héritier de la noblesse de Biram Pathé, devient le père de Makouredia, un homme de dignité et de respect. Makouredia, tel un pont entre le passé glorieux et l’avenir prometteur, est le père de Ndam Sangaye, un homme dont la vie est un fascinant mélange de tradition et de modernité.

Ndam Sangaye, unissant son destin à celui de la linguère Goume Fa Mak, perpétue la tradition familiale. De leur union naît Fatawassel Ndiaye,

 

un nouveau chapitre dans la longue histoire de la famille, marquant l’avènement d’une nouvelle génération de leaders et de visionnaires.

Fatawassel Ndiaye, incarnant les espoirs et les rêves de ses ancêtres, est béni par la naissance de trois fils, destinés à devenir les chefs de cantons : Waly Fata (homonyme de mon père), Ndam Fata, et Lat Grand Fata, mon grand-père maternel. Chacun de ces fils, avec ses propres forces et qualités, continue de forger le destin de notre famille, portant haut l’étendard de notre héritage.

Cheikh Mandiogou N’diaye